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Des réponses à vos questions la colique néphrétique – le calcul urinaire

Centre d’Urologie Lyon Ouest répond à toutes les questions que vous pouvez vous poser
à propos de la colique néphrétique – le calcul urinaire.

C’est quoi une colique néphrétique ?

Une crise de colique néphrétique est liée à une obstruction de la voie urinaire (l’uretère), entraînant ainsi une dilatation rénale. Cette dilatation de la voie urinaire est responsable d’une douleur très intense le plus souvent située au niveau lombaire. Une crise de colique néphrétique peut être de plusieurs origines, mais est le plus fréquemment liée à un calcul urinaire bloqué dans l’uretère.

Quels sont les symptômes d'un calcul rénal ?

Un calcul rénal à l’intérieur du rein ne provoque généralement aucun symptôme. En revanche, lorsqu’il progresse dans la voie urinaire et tombe dans l’uretère, il est responsable d’une douleur très violente au niveau lombaire, appelée colique néphrétique. Il peut également être responsable d’une hématurie (sang dans les urines), et de quelques signes vésicaux, comme des brûlures mictionnelles, des envies fréquentes d’aller uriner ou des urgenturies.

Comment faire pour évacuer un calcul rénal ?

Un calcul rénal de moins de 6mm a près de 80% de chance de s’évacuer tout seul dans les 15 jours qui suivent la crise. L’expulsion spontanée est donc la règle dans la plupart des cas sous couvert d’un traitement médical par anti-inflammatoire.
Lorsque le calcul est trop volumineux, un geste chirurgical est le plus souvent indiqué. Il s’agit d’une urétéroscopie, rigide ou souple en fonction de la position du calcul. L’alternative est un traitement par ondes de choc externe lorsque la position et la composition du calcul le permettent.

Où a-t-on mal quand on a des calculs ?

La colique néphrétique provoque une douleur lombaire (droite ou gauche) généralement très violente. Elle irradie le plus souvent au niveau abdominal et jusqu’aux organes génitaux externes.

Quelle boisson pour éliminer les calculs rénaux ?

Une bonne hydratation permet de prévenir la formation des calculs. Il n’y a pas d’eau formellement recommandée, mis à part pour les calculs d’acide urique pour lesquels une eau alcaline est fortement conseillée pour lutter contre l’acidité des urines.

Quelles sont les causes des calculs rénaux ?

Les causes des calculs sont multiples. Près de 8% de la population présente au moins un calcul dans la voie urinaire. La cause la plus fréquente est d’ordre alimentaire, aggravée par une faible hydratation. Les autres causes sont métaboliques, endocriniennes ou génétiques.

Que faire en cas de signe de gravité ?

Une pose de sonde interne appelée sonde double J est indiquée en cas de signes de gravité (fièvre, rein unique, douleur mal calmée par les morphiniques). Cette sonde se pose sous anesthésie générale et peut être gardée plusieurs semaines avant la prise en charge du calcul par ondes de choc ou urétéroscopie.

Quelle est la prise en charge en cas de calcul de la vessie ?

Un calcul dans la vessie est lié à une obstruction de la voie urinaire basse, prostatique le plus souvent chez l’homme. Un résidu chronique post-mictionnel se constitue et la stagnation des urines entraîne ainsi la formation d’un calcul de stase. Ce calcul doit s’évacuer par un geste chirurgical endoscopique, le plus souvent associé au traitement de la cause (résection de prostate ou Holep).

À quel moment un calcul dans le rein devient-il une urgence ? Et dans la vessie ?

Le calcul dans la vessie n’est pas urgent. Un bilan général doit être réalisé avant de proposer une prise en charge optimale, notamment un bilan de la prostate. Le calcul rénal est une urgence en cas de fièvre, de rein unique ou d’une douleur non calmée par la morphine.