Nos urologues souvent à l’origine du dépistage des cancers, ils interviennent et assurent un traitement chirurgical. La cancérologie occupe une place très conséquente dans leur activité il est donc primordial de mettre le point sur les tumeurs les plus connues.
Les tumeurs de vessie représente une croissance plus importante chez la femme que chez l’homme. ll s’agit du 7ème cancer le plus fréquent et le 2ème en urologie le plus touché par l’homme. Nos urologues vous en disent plus ici :
2. CANCER DE LA VESSIE
La vessie fait partie avec le rein et les uretères de l’appareil urinaire. Elle a pour principale fonction le stockage des urines avant son évacuant par l’urètre.
Le cancer de la vessie est dans l’immense majorité des cas un carcinome urothélial, type de cancer touchant initialement la partie superficielle de la vessie, ou muqueuse, et pouvant s’étendre en profondeur vers les différentes couches de la paroi de la vessie, telles le chorion ou le muscle vésical.
Le cancer de la vessie touche plus les hommes que les femmes (81% des cas). En 2018, on estime à environ 13 000 le nombre de nouveaux cas de cancers de la vessie en France.
Symptômes
Le cancer de la vessie peut être accompagné de plusieurs symptômes :
- La présence de sang dans les urines (hématurie)
- Des envies fréquences d’uriner (pollakiurie)
- Des sensations de brûlure urinaires
- Des difficultés à uriner
- Un faible jet d’urine (dysurie)
- Des douleurs dans le bas du dos ou au niveau du bassin
Diagnostic et prévention
Certains facteurs de risques favorisent l’apparition d’un cancer de la vessie :
- La consommation de tabac
- L’exposition à certains agents chimiques
- L’exposition à une radiothérapie au niveau du bas-ventre
- L’administration d’une chimiothérapie, etc
Le plus souvent, le diagnostic du cancer de la vessie est permis grâce à la réalisation de plusieurs examens :
- Une échographie de l’appareil urinaire ;
- Une analyse des urines pour rechercher la présence de cellules cancéreuses encore appelée cytologie urinaire
- Une cystoscopie permettant d’observer l’intérieur de la vessie et d’éventuellement réaliser des prélèvements.
Le prélèvement des polypes visualisés est indispensable pour affirmer le caractère cancéreux. Celui ci passe par la réalisation d’une résection endos urétrale de vessie (REUV), au bloc opératoire, permettant de retirer le polype et les couches de la vessie afin d’en pratiquer l’analyse. Cette réception permet également le traitement de cette lésion en la retirant de manière complète.
Traitement du cancer
Le cas de chaque patient est discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire, réunissant plusieurs médecins pour décider du traitement le plus adapté au patient.
Les traitements diffèrent selon la localisation et donc le type de cancer de la vessie, ainsi que son étendue :
- La chirurgie
- Les instillations dans la vessies d’agents chimiques permettant de réduire les récidives
- La chimiothérapie
- L’immunothérapie
- La radiothérapie
Suivi et réadaptation en rémission
Le patient est accompagné pendant mais également après le traitement de son cancer. Le médecin référent ainsi que l’équipe de soins de support assurent un suivi et contact réguliers. Ils restent disponibles entre chaque rencontre et prise de contact pour répondre aux interrogations ou problématiques rencontrées par le patient.
Le parcours de soins
Le Centre d’Urologie de l’Ouest Lyonnais est aujourd’hui une équipe pluridisciplinaire permettant de prendre en charge le patient dans sa globalité pendant l’ensemble de son parcours de soins. Elle est est très spécialisée et pionnière dans la RAAC (réhabilitation Améliorée Après Chirurgie) ce qui a permis durant ces dernières années d’améliorer considérablement les suites de ce type de procédures chirurgicales.
La cystectomie, un des traitements de référence du cancer de vessie est ainsi réalisée à ce jour en coelioscopie avec des mesures de réhabilitation permettant de réduire le stress lié à la chirurgie et les complications.