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La résection endo-urétrale

Cette intervention est entièrement réalisée par les voies naturelles.

Elle se fait sous anestésie générale ou sous anesthésie loco-régionale.

Elle consiste à enlever seulement la partie interne de la prostate responsable de l’obstruction.

Elle ne prévient pas la survenue ultérieure d’un éventuel cancer car elle laisse en place la partie extérieure de la prostate. Il faudra donc continuer une surveillance régulière.

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Comment se passe l’intervention ?

À l’aide d’un appareil appelé résecteur qui est introduit dans le canal urinaire, votre urologue découpe l’adénome en petits copeaux et coagule les artères et veines prostatiques. En fin d’intervention, les copeaux sont évacués de la vessie et adressés au laboratoire pour analyse au microscope.

À la fin de l’intervention, le canal urinaire est désobstrué.

Une sonde urinaire permettant un lavage continu de votre vessie est mise en place pour quelques jours jusqu’à ce que les urines soient claires.

Une surveillance attentive du lavage de la vessie et de la perméabilité de la sonde est assurée par les infirmières dans les unités.

Au retrait de la sonde urinaire, il est possible que vous ayez des envies d’uriner urgentes pendant quelques jours avec parfois de petites pertes d’urines par impériosités. Les premiers jours, il existe souvent quelques brulures modérées en urinant. Si ces troubles persistent, n’hésitez pas à en parler à votre urologue qui vous donnera transitoirement des médicaments qui amélioreront la situation.

L’intervention nécessite une hospitalisation , et la sortie a généralement lieu à l’ablation de la sonde vésicale au 2ème jour post opératoire.

Quels sont les principaux risques de cette intervention ?

Comme tout geste chirurgical, cette intervention comporte des risques. Toutefois, il s’agit d’une intervention assez courante dont la technique est parfaitement au point.

Cette intervention n’entraîne normalement pas de troubles de l’érection car elle ne touche pas aux nerfs qui la provoquent.

En revanche, près des trois quarts des patients constatent ensuite qu’ils sont victimes d’une éjaculation rétrograde : le sperme se déverse dans la vessie au lieu de se déverser vers l’avant. Cela n’a rien de grave d’un point de vue médical et cela ne diminue pas le plaisir. En cas de désir de grossesse, il est indispensable d’en parler à votre urologue qui vous expliquera comment faire.

Votre urologue vous remettra la fiche de consentement en fin de consultation qui reprend clairement l’indication, la réalisation, les risques et complications potentiels de cette chirurgie. Il la détaillera avec vous. N’hésitez pas à lui poser les questions que vous souhaitez.