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Le cancer de la prostate

Le cancer constitue la deuxième cause de mortalité chez les hommes après le cancer du poumon.

Les facteurs de risque du cancer de la prostate sont :

  • L’âge est le premier facteur de déclenchement du cancer prostatique.
  • L’hérédité (autres cas de cancer de la prostate chez plusieurs parents directs) semble également jouer un rôle.
  • L’alimentation (excès de graisses animales) peut également, comme dans bien des cas de cancer, avoir une incidence.

En fait, il existe à l’état latent chez beaucoup d’hommes mais ne va pas forcément se développer.
On estime que seulement 1% des cancers microscopiques diagnostiqués évoluera vers un cancer-maladie.

La tumeur cancéreuse se développe souvent dans la partie postérieure de la prostate, la plus facile à examiner lors du toucher rectal. Le médecin traitant peut alors sentir une zone plus dure sur la prostate, de taille variable : c’est un nodule. Plus des trois quarts des cancers de la prostate sont découverts de cette façon.

Pour préciser le diagnostic, on prescrit un dosage de PSA. Ce dernier est généralement beaucoup plus élevé que la normale lorsqu’il s’agit d’un cancer.

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Symptômes tardifs

Le cancer de la prostate, comme avec beaucoup d’autres cancers, reste asymptomatique pendant très longtemps.

Lorsque l’on ressent les premiers symptômes, il est parfois installé depuis longtemps et peut s’être étendu aux organes adjacents et aux ganglions lymphatiques. Il n’est parfois découvert qu’au stade où des métastases osseuses sont apparues.

Parmi les symptômes qui doivent alerter :

  • des troubles à la miction : douleur et présence de sang dans les urines au début de la miction,
  • une hémospermie, c’est-à-dire la présence de sang dans le sperme,
  • des troubles de l’érection,
  • une phlébite des membres inférieurs.

 

Confirmer la présence d’un cancer

Le bilan de cancer de la prostate repose sur plusieurs examens :

  • La biopsie prostatique
    Seule la biopsie permet d’établir définitivement la présence d’un cancer de la prostate.
    Sous anesthésie générale, l’urologue prélève des échantillons de prostate grâce à une aiguille introduite dans le rectum. L’analyse biologique des prélèvements permet d’attester la présence d’un cancer de la prostate mais aussi d’en déterminer le niveau de gravité (Score de Gleason).
  • L’imagerie médicale
    Le diagnostic peut être encore affiné par échographie endorectale (sonde échographique introduite dans le rectum), ou IRM.
    L’IRM permet notamment d’évaluer l’extension ou non du cancer aux organes proches, ce qui aura un impact sur le choix du traitement.
    La scintigraphie osseuse et le PET SCAN à la choline sont utilisés pour détecter d’éventuelles métastases sur les os ou d’autres organes

Traitement du cancer de la prostate

La décision de traitement contre un cancer de la prostate est propre à chaque patient.
Elle dépend :

  • de son âge ;
  • du stade de la maladie et du score de Gleason ;
  • des autres maladies dont il souffre ;
  • du retentissement psychologique du diagnostic ;
  • de sa situation professionnelle et familiale.

Tous ces éléments pèsent dans la décision ; il ne doit pas y avoir de solution unique et le patient reste un acteur dans la décision du traitement.